Muckross offre un espace riche de nature, de ruines et de magnifiques bâtiments.
Muckross offre surtout une atmosphère personnelle, de douceur et de rêve.
Roadtrip de 17 jours en Irlande
Ghislain (43), Amélie (39), Lalie (13) et Romane (8)
Equipement : Canon Eos 550D + DJI Osmo mobile 2 + Samsung S8
Après en avoir pris plein les yeux avec la ladies view et la cascade de Torc, nous rejoignons un lie encore plus enchanté : Muckross Abbey.
Muckross propose un éventail d’expériences qui vous laisse l’occasion d’y profiter d’une journée complète et variée. Vous pouvez visiter la Muckross House dont une partie est convertie en restaurant et magasin (pas ma part préférée), vous pouvez parcourir les jardins et c’est un plaisir. Une très belle verrière (pas du niveau de Belfast mais top et dans l’esprit anglo-saxon).
Une gigantesque maison typique du 18ème
Il me semble que le mot manoir est bien plus adapté à l’impression que laisse cette gigantesque maison de 63 pièces achevée en 1843. Nous en avons fait le tour en profitant d’une succession de jardins étonnants, à la fois typiquement anglo-saxons avec la présence de quelques morceaux typiquement japonais. Nous pourrions en faire une visite, mais ce serait renoncer à une petite randonnée et surtout à l’abbaye… nous préférons profiter du lieu en grignotant en terrasse.
Finalement nous avons été bien plus captivés par des atmosphères bien différentes : une petite randonnée le long du Muckross lake, la fantastique Muckross Abbey… et une rencontre charmante digne de Bambi.
Une des plus belles abbayes d’Irlande
Repartir après un si beau spectacle… Nous prenons un chemin de randonnée balisé. Nous arpentons des routes bien dégagées mais dès que nous en avons l’occasion on leur préfère des chemins plus sinueux à travers les bois, qui nous invitent au bord de Muckross Lake. Nous ralentissons pour apprécier ces lieux bucoliques.
Nous poursuivons jusqu’aux ruines que j’attendais avec impatience.
Nous commençons à bien remplir notre case souvenir « abbayes » et c’est la dernière avant Glendalough… mais nous nous lassons pas, les points communs sont flagrants avec les ruines, les cimetières, les tombes à l’intérieur, des histoires qui nous promettent toujours une intervention anglaise souvent hostile… et pourtant, elles sont toutes différentes.
Cette fois, ce sont les troupes du fanatique Cromwell qui ont ravagé et brûlé l’abbaye en 1652 lors d’une recolonisation brutale de l’île. Elle avait été pillée à plusieurs reprises auparavant… c’est d’autant plus surprenant de la trouver en meilleur état que bien d’autres de ses sœurs irlandaises. Comme souvent le toit est détruit mais la hauteur des murs est remarquable, il reste même des statues et des gisants.
Le plus remarquable reste à mes yeux le cloître du monastère. Incroyablement préservé, on peut en faire le tour comme le surplomber… et c’est magique. Un arbre, seul, aussi beau que celui des Starks (presque) prend son essor depuis bien plus longtemps que moi, il renforce l’esprit majestueux et intemporel du lieu. Le jeu des lumières éblouit nos vues alors que le soleil est encore haut. Typiquement, on adorerait y revenir pour le coucher du soleil… et la nuit.
Un cimetière poétique
D’accord, ce cimetière n’est pas aussi étendu que celui de Glendalough mais incroyablement majestueux (oui, j’abuse du mot). Il est riche, varié, intemporel, abrupte des personnes célèbres… qui me sont parfaitement inconnues : 3 grands chefs de clans irlandais (les Mac Carthy, les O’Sullivan et les O’Donoghe) ainsi que quelques poètes (Aogán O’Rathaille, qui écrivait en gaélique… sur les clans résistant avec peine aux troupes étrangères de Cromwell dont il dénonçait la violence, et O’Suilleabhain).
L’idée d’enterrer des poètes à l’ombre de quelques arbres illustrent ces sensations romantiques qui s’emparent de nous. Il serait si agréable de lire au dessus de ces tombes quelques vers. Et pourtant ce romantisme va prendre soudainement une autre forme.
Une rencontre merveilleuse
Au milieu des pierres surgit un faon. bien jeune, sans doute habitué à la présence humaine mais pourtant très alerte, comme si un autre prédateur plus terrible rodait dans les sous-bois. Il se laisse approcher, toucher et caresser, tout en broutant l’herbe ou les fleurs des tombes. Sur notre petit nuage, nous ne pensons pas encore à notre prochaine journée : le fameux anneau de Kerry.
L’instant Romane – 8 ans
à venir
Pour visiter la Muckross House : muckross-house.ie
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