Il existe quelques lieux dans le monde qui ne se comparables avec aucun autre.
La chaussée des géants y figure à une très belle place.
Roadtrip de 17 jours en Irlande
Ghislain (43), Amélie (39), Lalie (13) et Romane (8)
Equipement : Canon Eos 550D + DJI Osmo mobile 2 + Samsung S8
Après les Gobbins et Carrick a Rede, nous abordons notre 3ème étape de la causeway coastal route. Nous nous attendons à être émerveillés mais pas surpris tant la renommée de la chaussée des géants, inscrit au patrimoine de l’UNESCO, est grand. Nous nous rendons immédiatement compte de l’effet d’attraction du lieu… nous sommes submergés par les touristes. Nous n’arrivons pas assez tôt… ou assez tard. Très heureusement, le site est assez éloigné de l’entrée ce qui permet avantageusement d’étendre le flux de visiteurs et nous permet d’admirer de magnifiques paysages avant de parvenir dans un lieu si étonnant que la sculpture des pierres ne semble pas naturelle.
Sensation d’irréel
Après une balade et quelques virages, le site apparaît à plusieurs centaines de mètres de nous (il existe un petit bus). Plutôt que de se presser, nous nous arrêtons et contemplons. On comprend que pour les hommes qui vécurent ici il y a plusieurs centaines d’années et plus encore, ne pouvaient envisager que ce lieu ne soit ni humain, ni naturel. Comment ces pierres octogonales ou hexagonales, enfin bref, à plusieurs côtés avaient été élevées entre mer et ciel ? De là est né cette histoire de géants dont j’avoue avoir oublié le mythe exact mais qui donne ce nom magnifique à cet ensemble géologique de basalte. J’avoue également avoir oublié… le phénomène géologique qui a produit ce gigantisme ici mais nulle part ailleurs dans le monde.
Contrairement à Carrick a Rede, nous assistons à un concours photo géant et simultané partout sur le site… auquel nous participons évidemment avec quelque agacement… pas très fier d’avoir ressenti ce sentiment qui m’identifie si facilement à n’importe quel touriste, moi qui m’imagine voyageur. Présomptueux.
Cependant, après quelques photos qui me satisfont à demi, je peux enfin baisser la garde. Je retrouve ma belle, les yeux plongés dans l’immensité, dans l’oubli de la masse. Finalement, c’est seulement à cet instant que l’on se plonge enfin, que l’on se connecte à ce monument naturel qui semble surnaturel.
La charge émotionnelle est telle que l’on ne s’imagine pas nous rendre simplement à l’étape suivante. Nous nous rendons alors à la plage de White Rocks pour un break bien venu.
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