Epic : l’émouvant Irish museum of emigration
Expériences

L’émigration irlandaise fait partie intégrante de son identité.
Elle transpire autant dans son histoire, que dans sa culture mais aussi partout dans le monde…
Résumer cela en un musée peut paraître très ambitieux, c’est pourtant une incontestable réussite.

Roadtrip de 17 jours en Irlande
Ghislain (43), Amélie (39), Lalie (13) et Romane (8)

Equipement : Canon Eos 550D + DJI Osmo mobile 2 + Samsung S8

 

 

Après une première journée ludique au Dublinia et notre premier coup à boire au Temple Bar, nous attaquons un sujet plus difficile.

Lieu invitant autant à la mémoire qu’à l’intelligence, c’est peu dire que j’étais impatient de visiter le musée consacré à l’émigration irlandaise. Je n’étais pas trop inquiet pour les filles car je savais qu’il avait été conçu pour tous les âges. Je n’ai pas été déçu et elles non plus. Autant le dire tout de suite, c’est certainement le musée qui m’a le plus impressionné par l’expérience qu’il fait vivre avec le musée juif de Berlin… pour des raisons bien différentes, mais avec un attachement très particulier pour la scénographie.

 

Un mémorial devant le musée

 

Tout commence de manière assez abrupte dans ce quartier pourtant très vivant de Dublin avec à l’extérieur du musée, le mémorial de la famine, quelques statues représentant les irlandais mourant de faim, comme s’ils imploraient le gouvernement britannique de l’époque de leur venir en aide (en l’occurrence coupable de crime contre l’humanité).

L’entrée en matière est brutale mais permet de resituer, en un instant, la tragédie du XIXème siècle. Nous pouvons ainsi introduire cette question d’inhumanité auprès des enfants, leur attention est au maximum.

 

 

Passeport en main en guise de ticket

 

Nous nous rendons ensuite au musée lui-même. Il offre une expérience très fournie avec une multiplication des angles et des moyens de les vivre. Résultat : non seulement on ne s’ennuie jamais mais surtout, le musée évite la monomanie du drame. On peut ainsi étudier les aspects effectivement terribles sur les choix de départ de ces millions d’irlandais sur les deux cents dernières années pour des tickets qui étaient alors sans retour avec tout l’abandon et le déracinement que ce départ impliquait.

 

 

 

Cependant, on peut également en voir les autres effets : l’impact des irlandais sur leur pays d’adoption, les chefs d’état descendant d’émigrés irlandais (Charles de Gaulle inclus), le rayonnement de la culture… mais aussi tous les escrocs et assassins dont Billy the kid n’est pas le plus sanguinaire (je vous laisse découvrir), le musée ne tombe ni dans le piège de la simple commémoration larmoyante, ni dans celle de l’angélisme… une franche réussite entre douleur et optimisme. C’est méchant de ringardiser ainsi tous les musées du monde ou presque… pas très irlandais ça.

 

L’émigration sous tous ses angles

 

Vous déambulez à travers une vingtaine de salles toutes thématisées, la première s’appelle departures, histoire de vous mettre immédiatement dans l’ambiance. N’oubliez pas, à chaque fois, de bien tamponner votre passeport afin qu’aucune pièce ne vous manque sans quoi vous ne pourrez pas sortir du musée… Vous n’êtes pas obligé de me croire… faites gaffe quand même.

 

 

Nous sommes restés un peu moins de deux heures, à vivre toutes ces expériences différentes à coup d’écrans, de quizz, de manipulations ludiques et interactives, de tentatives désastreuses de pas de danse (j’y ai vraiment mis tout mon cœur et toute ma maladresse). Contenus profonds et anecdotes offrent un rythme sans temps mort. C’est également une ode à la culture irlandaise, cette visite s’imposait donc dès le début du voyage. J’aurais préféré rester plus longtemps (honnêtement et sans faire peur, je crois que l’on peut y passer la journée sans s’ennuyer un instant).

 

 

Bilan, je me victimiserais bien en pointant les filles mais elles ont adoré et n’ont jamais traîné la patte… C’est moi qui avait préparé une journée bien trop chargée qui nous emmenait ensuite à Trinity College.

 

Audio guide indispensable
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