Conduire à gauche
Expériences

Ce n’est pas si difficile de conduire à gauche,
mais entre l’apprentissage de la conduite, de la voiture…
et des routes irlandaises, ça commence à faire beaucoup de changements.

Choisir le bon véhicule

 

Faire un roadtrip en Irlande implique de conduire à gauche à moins de rouler en car ou en autostop (quoique dans ce cas il s’agit aussi de rouler à gauche… enfin vaut mieux). Au début, j’étais tenté par le camping car pour plus de liberté, j’ai été vite refroidi par quelques échanges sur des forums à cause des routes et des infrastructures, je ne me suis donc pas ajouté de complications supplémentaires… j’en avais déjà bien assez.

Je me suis laissé en revanche laissé tenté par un SUV en promotion, j’ai failli le regretter car je n’en avais aucune expérience, ce fut finalement à la fois agréable et rassurant, particulièrement sur certaines routes où il est impossible de se croiser… une petite entorse à mes valeurs que je ne suis néanmoins pas près de recommencer.

 

Toutes les difficultés

 

« you have to unlearn what you have learnt »

Yoda à Luke Skywalker

 

On croit anticiper la conduite à gauche, le contrôle à droite et le doublement par le même côté, on sait que l’on aura besoin d’un peu de temps avant d’entériner les bonnes habitudes. Il a fallu en effet quelques jours et chaque matin, j’étais irrémédiablement attirer par la droite l’espace de quelques secondes. La vérité est que la conduite à gauche n’est qu’une des contraintes.

Le levier de vitesse est lui aussi à gauche, ce qui est très perturbant. Notre repère dans l’espace est lui aussi complètement faussé, changer de place dans la voiture implique de maîtriser le positionnement de la voiture elle-même. J’ai eu beaucoup de difficultés à bien placer la voiture sur les voies les premiers jours en allant trop à gauche ce qui a valu à ma belle quelques frayeurs. Au retour en France, après 17 jours sur les routes irlandaises, je vécu le problème spatial à l’envers… je n’arrivais plus à me garer correctement et mordait systématiquement sur la place de droite (autre problème, je me suis trompé de carburant au retour, mais là je ne peux m’en prendre qu’à moi).

A tout cela s’ajoutent les routes irlandaises… et les moutons. Dans les parcs de Wicklow, Killarney et dans le Kerry, les routes sont souvent très étroites et certaines interdites aux camping cars. La visibilité y est souvent ridicule et quelques angoisses légitimes s’emparent des passagers. Les moutons broutaient souvent sagement sur le bord de la route mais nous sommes tombés sur quelques têtes de mules que ma belle a bougé sous la pluie.

 

 

Des routes de campagne limitées à 100 km/h !

 

La grande majorité des routes est limité à 100 km/h aussi bien les grandes routes nationales que les petites dans les campagnes reculées. Aucune baisse de limitation n’est imposée dans les virages ou dans les faibles visibilités, quelques « slow » ou « very slow » sont peints au sol. Conséquence immédiate : l’angoisse. Réalité ? Il ne faut pas s’inquiéter. Les irlandais roulent plutôt détendu et gentiment, je n’ai d’ailleurs quasiment jamais été klaxonné, j’ai dû pourtant frôler la centaine de calages « tiens, papa a encore calé ».

Bref, l’Irlande est le seul pays que je connaisse où la vitesse maximale est quasiment impossible à atteindre.

 

Googlemap : le faux ami

 

Ayant fait l’impasse sur l’option bien chère de la carte embarquée et dénués de toutes carte papier, nous avons navigué à l’aide de Googlemap qui nous a évidemment bien aidé, mais attention, ce fut imprécis à bien des occasions : mauvais choix, absences de routes et également évaluation très optimiste des temps de route. Bref, à refaire, nous ferions à peu près pareil mais nous prendrions une carte papier en plus.

 

5 conseils pour survivre sur les routes irlandaises

 

· Pas de camping car
· Prendre sa voiture si possible
· Choisir une automatique
· Ne pas commencer par de la conduite en ville
· Visiter rsa ireland

 

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