Magnifique péninsule de Dingle
Voyages

Un de ces bouts du monde que l’on adore parcourir.

Ville, port, restes néolithiques, nature sauvage, mer violente.

Roadtrip de 17 jours en Irlande
Ghislain (43), Amélie (39), Lalie (13) et Romane (8)

Equipement : Canon Eos 550D + DJI Osmo mobile 2 + Samsung S8

 

Nous passons la nuit à mi chemin entre les falaises de Moher et Dingle dans le village de Kilmallock qui dépasse à peine les 1500 âmes. Typique village irlandais avec ses façades colorées. Une tour carrée et une abbaye en ruines marque l’histoire de la ville, ancienne place militaire stratégique mais pour être honnête assez écartée des points remarquables de l’Irlande.
Nous y faisons quelques courses et traversons le centre ville… pourquoi en parler ? Tout d’abord car nous avons loué une petite maison originale sous l’oeil de ses propriétaires curieux installés en face mais aussi pour ce magasin dont le nom n’aurait pas le même sens en France (ici c’est une pizzéria qui vante la taille de ses parts).

 

Dingle, la ville

 

Nous voilà repartis le matin pour un roadtrip autour de la péninsule de Dingle. Je ne m’étais pas résolu à l’éliminer du voyage même si le détour était important. La route ne mène nulle part sinon à la péninsule elle même, véritable presqu’ile. La pluie n’a pas aidé mais nous a fait goûté à cette Irlande si souvent décrite et encore très peu entrevue jusqu’ici. Plutôt que de nous frustrer, nous avons profité autant que possible de cette journée… il nous est devenu évident qu’il faudra que l’on revienne sur la péninsule plusieurs jours dans un autre voyage, pour les paysages, les lieux, les soirées et le galéïque. Cette journée est un entremet.

 

La route est splendide, tortueuse, les plages si belles et si sauvages. Nous parvenons à la ville qui porte le même nom que la péninsule (à moins que ce ne soit l’inverse). Parler de ville peut paraître exégéré vu le nombre d’habitants, mais il n’y a pas plus habité sur la presqu’île.

 

L’ambiance de la ville Dingle est très détendue quoiqu’active avec le port de pêche. Toutes les couleurs des maisons contrastent avec le temps gris qu’elles défient avec fierté pour imprégner l’état d’esprit des habitants. Cela nous change des villes tristes dans leurs collections de blancs et gris (je pense plus à la France qu’à l’Irlande).

 

Arrivés par le mont Slievanea auquel est adossée la ville, nous descendons lentement et nous garons péniblement, je n’ose imaginer la beauté de cette ville si les rues étaient réservées aux piétons. Nous déambulons dans les rues pour nous imprégner des couleurs et odeurs locales. Ces couleurs pétantes font tellement de bien.

 

Toutes les couleurs…

… partout…

… dans la ville

Nous finissons par bruncher dans un charmant restaurant dont nous sommes partis sans payer… nous étions trop détendus mais nous avons évidemment faits marche arrière dans la rue quand on a subitement réalisé. Nous sommes également passés devant un restaurant qui ne cuisine que la pêche du jour… à laquelle participe le cuistot/proprio.

La ville est très animée et c’est avec regret que nous n’y restons pas pour la nuit. Dingle compte 50 pubs pour moins de 2000 habitants.

 

pas contentes…

… des chocolats chauds…

… ça va mieux, beaucoup mieux

 

Dingle, la péninsule

 

Nous avons ensuite repris la route pour faire le tour de la péninsule. La mer est belle et sauvage partout et l’on pourrait s’arrêter à chaque virage tellement tout est émouvant.

 

Nous faisons un premier arrêt déjeuner sur la longue plage de Ceann Tra à l’ouest de Dingle. Loin des falaises et des criques, nous voici arrivés sur une très longue plage de sable presque blanc (moins grossier qu’à Bray head). Il en existe une autre à l’entrée de la péninsule.

Peu de personnes pour en profiter. Nous ne croisons qu’une voyageuse venue également prendre son déjeuner? Au loin, un couple déambule… Nous ne sommes plus submergés comme à la chaussée des géants ou aux falaises de Moher.

 

Le vent est puissant, la mer agitée, un régal. Du crachas dans le visage mais pas de sable, bien trop lourd.

 

Nous prenons le temps de la longer en partie. Balade romantique si nous n’avions pas les filles dans les pattes… qui ne boudent pas non plus leur plaisir malgré un air trop frais à leur goût. On adore cet atlantique sauvage.

 

 

L’étape suivante nous conduit à l’ancien village préhistorique de Cathair Deargáin.

 

Contrairement aux fermes de l’époque, celle-ci est construite avec de très épais mur de pierre (plus de 2 mètres). Seconde originalité : toutes les pièces sont rondes. Probablement des choix pour résister aux éléments et pour préserver une température intérieure… voire pour assurer un besoin défensif. D’ailleurs le lieu de stockage est intégré à l’ensemble… en sous-terrain.

 

Les moutons sont tout autour de nous, désintéressés des vestiges comme de la mer. On ramasse quelques lambeaux de laine brut pris dans les barbelés.

 

la mer

les moutons dos à la mer

la mer

 

Encore, nous admirons à nouveau la côte, les oiseaux marins et la violence de la mer avant de repartir pour le Great Blasket Visitors Centre. Un centre touristique expliquant l’histoire des îles de Blasket, longtemps habitées avant d’être abandonnées. Nous n’avons pas le temps de partir les visiter mais c’est possible, l’Irlande tente même de faire réhabiter l’île. Les filles en profitent pour se défouler entre deux averses sur les belles pelouses grasses du Centre.

 

Je regarde au loin ces îles abandonnées par décision de l’état en 1953. La population avait décru et était souvent livrée à elle même avec des connections trop rares avec la terre ferme. Les habitants ne vivaient que de pêche et d’élevage et allaient jusqu’à se confectionner leurs propres vêtements. Ils n’étaient plus que 22 lors du départ final. Si Dingle est un bout du monde, alors ces îles sont le bout du bout du monde.

J’ai souvent cette envie de me retirer quelques temps dans des lieux isolés. J’avais ressenti cela dans le Connemara où quelques maisons se dressent au milieu de nulle part, loin de toute civilisation. J’ai imaginé des retraites dans des monastères ou des lieux encore plus improbables comme sur l’île d’Elliðaey en Islande. Des lieux qui permettent à mon sens de se retirer dans des moments créatifs… mais toujours provisoires, j’aime trop la civilisation.

 

 

Nous reprenons la route afin d’achever le tour de l’île. Une journée magnifique pour les coeurs quoique humide à plusieurs reprises. Nous repartons avec le plaisir de l’avant goût mais la presqu’île mérite un séjour bien prolongé afin d’en profiter pleinement.

 

Nous avons dû quitter les lieux en fin d’après midi pour rejoindre notre prochaine étape au coeur de la black valley. Sans doute les routes les plus difficiles que nous ayons eu à parcourir au charme absolument somptueux. Nous atteignons très difficilement les 50 km/h à quelques reprises. Un peu perdu, nous avons dû franchir le gap of dunloe pour parvenir jusqu’à notre repaire pour les jours à venir au coeur du Killarney National Park. Au ralenti et en grande difficulté dès qu’une voiture arrive en face, ma belle est terrorisée. Nous ne pouvons nous arrêter prendre quelques photos.

 

On lutte pour trouver avant la nuit le logement, repère de randonneurs, qui nous accueille pour trois nuits.
Demain la black valley, ladies view, la cascade de Torc et Muckross house & abbey.

 


 

L’instant Romane – 8 ans… Ou pas😡 !!!

 

Moi, j’m’appelle Romane vous devriez l’savoir, bref… Y’a bien écrit que j’ai 8 ans… Peut-être que… Bon OK lors du voyage j’avais 8 ans, je finissais le CE2 mais maintenant j’ai  10 ans. Eh ouais, je suis plus une petite et je viens de rentrer en CM2, bref tout ça pour vous dire que j’espère que mes articles seront mieux… bon faut que je commence.

 

Alooooooors on est parti du petit village de toutes les couleurs je sais plus comment il s’appelle mais c’est sans importance. On a fait quelques heures de voiture puis on est allé dans un petit restaurant tout mignon. On est entré avec Lalie, on n’était pas de bonne humeur mais quand les chocolats chauds sont arrivés… Hihihi… On boudait plus ! Bon les chocolats chauds avec des marshmallows c’était délicieux, bon trop bon, merveilleux, le meilleur chocolat chaud de l’humanité ! Bon… J’ai peut-être un peu exagéré. Bref…on s’est régalé et là, hier, pas en Irlande, j’ai bu pour la première fois de ma vie du lait sans chocolat !!! C’était %!$ j’aimais pas du tout mais maintenant j’adore c’est trop bon faut juste s’habituer. Après j’ai fais l’expérience   de mettre du sucre dans du lait je vous le déconseille. C’étais super bon vraiment.

 

les délices

*injure remplacée par le papa


En savoir plus

dingle-peninsula.ie

 

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