Pont de cordes le plus connu d’Irlande.
Il permet de joindre une belle île sauvage
après un passage au dessus du vide et de la mer.
Roadtrip de 17 jours en Irlande
Ghislain (43), Amélie (39), Lalie (13) et Romane (8)
Equipement : Canon Eos 550D + DJI Osmo mobile 2 + Samsung S8
Après les Gobbins, nous continuons vers le nord.
Près du charmant port de Ballin Toy, un lieu a perdu de son anonymat. Ce lieu est l’occasion de découvrir un espace naturel d’une grande beauté, comme nous en avons déjà apprécié quelques uns avant ceux que nous avions encore à découvrir les jours suivants sur la côte ouest. Cependant un élément particulier rendait cet instant ludique pour les filles, amusant pour moi et terrifiant pour Amélie : le pont de cordes de Carrick.
Après un ticket d’entrée et une régulation pleine de bon sens du nombre de personnes présentes simultanément sur ce site naturel, nous suivons un parcours côtier laissant déjà deviner quelques beaux paysages, particulièrement à cette heure de la journée. Les enfants en profitent même si on les sent focus sur le pont à venir.
L’expérience du pont
Arrivé devant, nouvelle régulation pour limiter le poids à charge. Le pont, restauré en 2004 servait jadis aux pécheurs pour joindre un lieu prolifique en saumons migrateurs. Nous ne sommes pas dans les Andes sur des ponts incas dont on craint sans cesse la rupture. Après 350 ans de vie, tout est extrêmement bien sécurisé pour les touristes… mais nous marchons quand même plus de trentre mètres au dessus du vide et de la mer. La grande s’engage en premier, lui laissant le loisir de se moquer de sa mère qui vainc courageusement sa peur. Je m’engage derrière Romane pour la filmer presque cavaler avec plaisir. Me cacher derrière la caméra m’amuse… et m’éloigne également de la sensation de vide… je suis presque spectateur.
L’expérience de la nature
La sensation est immense mais passé le pont, la nature reprend le dessus et nous plonge en elle immédiatement. Nous restons plus d’une heure sur l’île. Nous marchons doucement, lentement, nous nous asseyons, personne ne déborde et sans aller jusqu’à l’impression d’être seuls, tout le monde marche au ralenti pour humer ces instants contemplatifs prolongés. Le respect est unanime et siliceux, un vrai délice, presqu’un recueillement.
Nous regardons l’île, puis le continent, on cherche l’Ecosse tout au fond de l’horizon et on la trouve. Puis, après avoir mitraillé les lieux, on s’assoie, tranquillement et on observe les oiseaux voler ou se reposer.
Trouver un lieu qui puisse adoucir et presqu’anesthésier un enfant est miraculeux. Observer les oiseaux, l’océan immense et simplement se poser sur l’herbe grasse. Carrick envoie ce charme ou ce sort sans être spectaculaire. Le spectaculaire est pour le lendemain : la chaussée des géants.
L’instant Romane – 8 ans
On est allé à un pont de cordes (mais Lalie dit un pont de singes) j’y suis allée pour 3 choses :
1. pour passer le pont
2. pour voir maman qui a peur
3. pour que je passe le pont sans me tenir pour faire peur a maman.
On a passé le pont avec maximum 8 personnes j’avais un peu peur qu’il y ait une personne de trop…😨Bref j’était terrifiée après on a fait une balade qui était sur le bord d’une falaise c’était trop bien !😃 Le pire moment c’est quand on est reparti… 😟
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nationaltrust.org.uk/carrick-a-rede
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